sábado, 16 de maio de 2015

L'amour en temps de déraison

Lorsque je t'attends,
Le temps coule vers
L'accomplissement
De tous les voeux...

Les téléphones sonnent,
Les pluies embrassent
La terre, l'homme se trompe
En vain, lorsque je t'attends.

Lorsque je t'attends,
On entend parler des guerres,
Des peuples régis
Par l'ignorance
Qui les appauvrit,
D'où la souffrance,
Lorsque je t'attends.

Lorsque je t'attends
La puissance simule la bonté,
L'hypocrisie harangue
En promettant  
Le nouveau monde
Tandis que le vieux monde
Est recréé,
Lorsque je t'attends.

Mon pays se rend
À ce qui aurait été mort,
Se trahit, coopère
Avec les forces obscures
Qui bloquent la liberté.
Hélas, temps dément!

Mais si tu reviens,
Tous les téléphones
Sont accrochés,
La pluie émane
Son parfum d'herbes,
L'homme s'assoit
Et réfléchit comme
La statue de Rodin.

Les gens deviennent sages,
Les oreilles, sourdes aux mensonges,
Les corrompus sont arrêtés,
La chance, liberée,

Chaque fois que tu reviens.





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