domingo, 29 de abril de 2012

les rêves bizarres

Il était une fois Porto Alegre au temps jadis
Qui me voyait bizarre enfant rêvant de Paris.

Me parlait Baudelaire
Dans les flots de l’air,
Et dans mon rêve Chopin 
Rêvait de George Sand.

Un peu plus tard j’ai connu le bon Gide
Qui m’a porté aux plaisirs qui sont fous et aussi vides.

J’entendais, enchanté, dans les nuits solitaires
Le discours rythmé de l’élegant Marcel Proust
Racontant du côté des Guermantes
Qui faisait de ma vie quelque chose de plus doux. 

Par ma chambre sont passés plusieurs poètes
Avec ses douleurs qui enchaînaient des mots,
Pour semer la fantaisie dans mon coeur esthète:
Y venait Verlaine, venait aussi Rimbaud.

Et même aujourd’hui, lorsque je suis adulte
La langue française, plus que des lettrés le culte,
Est un voyage vers la reconnaissance 

Je ne sais si vers mon âme
Ou vers l’âme de la France.









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